Gauvain Sers

Chanson / France

Gauvain Sers, 27 ans, est un auteur-compositeur-interprète originaire de la Creuse et parisien d’adoption. Renaud, Leprest, Souchon, mais aussi Dylan, Neil Young… c’est sa dope à lui. Il les a respirés si fort dans la bagnole de son père qu’il en a imprégné l’âme de ses chansons. De ses aînés, il a capté le sens de l’humanité. La fraternité. Pour le reste, il s’est débrouillé comme un grand. Quand il dégaine ses chansons de circonstance, guitare en bandoulière, Gauvain touche par la précision de son verbe et la sincérité de son interprétation. Habile mélodiste, dresseur de portraits, ses chansons ciselées naviguent entre humour, tendresse et révolte.
Le genre avait disparu. Cette chanson française si particulière que l’on aimait tant, à la fois tendre et engagée, semblait s’être éteinte. L’héritier de Brassens, Ferrat et Renaud était introuvable. Quand soudain déboule Gauvain Sers. Un seul morceau a suffi pour convaincre que ces grands aïeux avaient enfin engendré une digne descendance. En écoutant Pourvu, qui ouvre son premier album, on peut successivement esquisser un sourire, serrer les poings, sentir ses yeux humides et surtout avoir envie de chanter à tue-tête une mélodie qui s’inscrit déjà dans le répertoire de nos chansons populaires.
Nous avons vu le garçon à Bourges… On ne s’attendait à rien et comme souvent, c’est quand on ne s’attend à rien qu’on se fait cueillir. Force est de constater qu’il a un truc. La simplicité du duo de guitares, l’authenticité des textes capte l’audience. Pas avare d’échange avec le public, on se laisse facilement piéger par le bonhomme. Il est loin d’être évident de faire simple et bien, Gauvain Sers, lui, y arrive à merveille !

Autres vidéos

La Green Box

Chanson / France

Habitué de la chanson de grand chemin qu’il compose et joue depuis plus de quinze ans avec La Rue Kétanou, Florent Vintrigner met ici de côté sa caravane joyeuse et son accordéon pour arpenter un chemin plus rocailleux et revenir vers ses premiers amours : la folk d’un Dylan ou d’un Leonard Cohen qui ont su donner, dans les années 60, un cerveau et un verbe au rock populaire et traditionnel.
Dans son roman, L’Homme qui rit, Victor Hugo imaginait un théâtre ambulant sous forme de roulotte, tenu par des philosophes saltimbanques et qui donnait aux gens un peu de rêve et de matière à réflexion. Ce théâtre s’appelait La Green Box. S’il existait jusqu’à présent essentiellement dans les pages d’un livre, Florent Vintrigner, Benoît Laur et Arnaud Viala en ont fait une réalité. Avec ce projet mêlant des poèmes réalistes de Victor Hugo et une folk animale rappelant des paysages de grands espaces, le trio emprunte un chemin profondément humaniste qui offre une porte d’entrée inédite vers une littérature dense et intemporelle, nécessaire à notre époque.