Charly Corbin, connu sous le nom d’artiste Comah, est le pionnier de la minimal progressive. Sa carrière débute en janvier 2014 grâce à ses productions Le Tueur au puzzle, Sparties ou encore La Purge. Avec son nouveau style, impulsif et très dansant, il a pu faire chanter sa musique dans une multitude de pays et sur plusieurs continents, enchaînant les clubs et les plus grands festivals de notre planète.
En 2016, Comah explore de nouveaux horizons musicaux comme vous pouvez l’entendre avec son EP The Side Ep, et juste après cette sortie, il se place 4ème révélation française de l’année par Tous Les Festivals. Aujourd’hui, Comah travaille sur un nouvel EP pour 2018 !

À peine âgée de 16 ans, Sama Abdulahdi animait les soirées de Ramallah. S’affranchissant des codes, elle devient la première DJ techno palestinienne et écume les scènes internationales avec pour mot d’ordre: « On sait aussi faire de la musique électronique en Palestine ! ».
Née en Jordanie, Sama’ de son nom de scène, quitte à 4 ans avec sa famille un village près de Jaffa pour gagner Ramallah, lorsque Yasser Arafat autorise les Palestiniens exilés à rejoindre la Cisjordanie. En 2010, elle se lance dans la musique électronique. Son grand frère parti étudier à l’étranger lui fait découvrir l’univers techno et lui rapporte des CDs. Sama Abdulahdi mixe sous le nom de scène Skywalker et devient la première DJ à mixer de la techno dans les bars de Ramallah. Sélectionnée par l’Institut français, elle est depuis avril en résidence à la Cité internationale des arts de Paris, où elle prépare un album associant sa techno aux musiques du monde. Elle distille sa techno sèche sur les scènes internationales avec la volonté de “placer la Palestine sur la scène électro” avec pour mantra “paix, amour et bordel, dansons !”

Derrière le calembour plutôt BZH Il est Vilaine se cache, contre toute attente, un duo parisien. C’est même beaucoup plus que ça : avec une basse deep et des gimmicks surpitchés, le groupe est une machine à danse qui combine l’efficacité de la bonne vieille acid-house et les sonorités hypnotiques de productions comme celles de Kill The DJ.
À la fois sauvage, urbain et mystique, Il Est Vilaine s’est façonné un son et une identité qui tranchent avec le reste de l’électro-pop trop sage. En résistance contre l’uniformité et le purisme stérile, les disques du groupe sont plutôt parfaits, comme un road-movie de Dennis Hopper sur la moto d’Akira. Voilà à quoi il faut s’attendre de la part d’un groupe qui « pense que son premier morceau respire la fragrance masculine d’un James Dean sortant d’une backroom ».
Les deux lascars finiront dans une rave party ou dans un hangar quelque part, c’est certain.