La Néo-Zélandaise Sophie Moleta nous emmènera aux confins de son univers hypnotique où voix aérienne, piano soigneux, électronique souterraine et autres petits bruits pointus se mêlent dans la plus parfaite sérénité…
Jay Jay Johanson, c’est un peu la pyramide du Louvre (style suédois) au milieu de la cour Napoléon. Sa musique est un mélange de tradition et de modernité, une sorte de compromis esthétique entre la douce mélancolie chantée par les crooners et les sons mécaniques mixés par les DJs. Ambiance feutrée jazzy, scratchs et rythmes trip hop, bossanova et claviers magnifiques… l’alliance irréprochable de tous ces éléments fait de « Poison » un très bel album. Grand disque malade sous influence hitchcockienne et inspiration crépusculaire, cette troisième création cultive étrangeté, sueurs froides et gorge chaude.

Jay Jay Johanson

Trip hop

En 1996. JAY-JAY JOHANSON, jeune homme fasciné par le jazz et la soul modifiée de Bristol (qu’on appelait trip-hop) frappait avec une délicatesse toute particulière à nos oreilles. L’album qui allait nous enivrer et placer à jamais ce Suédois, à l’élégance rare, sur la carte s’appelait Whiskey.

Deux années plus tard (il y a déjà quinze ans) pour son bijou Poison, les plus fidèles d’entre nous ont eu l’immense chance de le découvrir sur la scène du Brise Glace ! C’était le début d’une passionnante aventure pour ce type attachant qui, en quelques chansons à peine, nous avait hypnotisé et nous livrait une armée de disques calmes, jazz ou symphoniques, samplés de toute part.

Près de vingt ans après ses débuts, c’est avec un nouvel album d’une incroyable tenue que Jay-Jay Johanson vient se rappeler à nous. On retrouve dans Opium l’essence même de sa musique : une aisance à inventer des mélodies, une voix aussi discrète que caressante, et ces rythmiques entêtantes posées sur vérin qui maintiennent avec souplesse les chansons à leur meilleur. Son retour est à ne louper sous aucun prétexte…

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Sophie Moleta

Trip hop