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samedi 9 février : Le Villejuif Underground + Bryan’s Magic Tears (dans le club du Brise Glace)
samedi 23 février : Rendez-Vous + tRuckks

Le Villejuif Underground

Garage pop lo-fi / France

Mené par le poète australien Nathan Roche, Le Villejuif Underground s’est déjà illustré aux côtés de King Khan & The Shrines, Ausmuteants, Bazooka. Leur marque imprévisible de garage, de pop, de country et de disco a établi des comparaisons avec des groupes inspirés par le journalisme paresseux auxquels personne au sein du groupe ne se sent lié. Très certainement un des groupes français qui transpire le plus le rock. Du Born Bad Records tout craché !

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Rendez Vous

Post-punk / France

Burineur sans être bourrin, bruitiste sans être illisible, Superior State, premier album de Rendez Vous, brouille les pistes formelles en faisant feu de tout bois : post punk, musique industrielle, shoegaze, neo-folk, clins d’oeil au black metal, tous passent à la broyeuse d’un groupe qui ne trouve sa pleine essence que dans le lâcher prise. Plus de respiration, moins de tics 80’, Rendez Vous a rogné sur le synthétique et les boites à rythme en enregistrant une vraie batterie et en s’appuyant sur une production et des rythmes hybrides.

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Bryan's Magic Tears

garage pop / France

Vous vous souvenez de ces groupes américains bouffés par les mites, signés sur des labels injoignables du Midwest qui balançaient, au milieu des années 1990, des refrains à faire pâlir les Smashing Pumpkins avec le son le plus pourri de l’histoire de l’électricité ? Non, peut-être pas. Eh bien sachez que Bryan’s Magic Tears aurait très bien pu être l’un d’entre eux. Ce projet, lancé il y a 4 ans par Benjamin Dupont (Dame Blanche) et dans lequel on croise des membres et ex-membres de La Secte Du Futur et Marietta, a en effet tout pour occuper ce créneau, plus tellement usité ces temps-ci, d’ailleurs : mélodies toxiques, guitares alternant fouet et caresse, son fantômatique et nom alambiqué faisant référence à un obscur dealer d’acide parisien.

tRuckks

Rock Noise / France

tRuckks n’ont pas le temps pour vos reprises de Muse. L’édulcoré et le consensuel, voyez-vous, ce n’est pas franchement leur délire. Nulle ne sait s’ils sont nés trop tard ou si un vortex spatio-temporel les a envoyés 20 ans en avant, mais toujours est-il que les quatre kids de Vesoul puisent leur inspiration dans la dissonance, la hargne et le chaos. Tout bon fan de noiserock ne peut être insensible à ce son digne de Slint et Fugazi. Si cela ne suffisait pas, ajoutons cette irrésistible lourdeur chère aux Melvins ou aux plus récents KEN Mode. Que dire également de cette prose au vitriol, déclamée en français, d’une voix grave tantôt corrosive, tantôt désespérée ? Vous voici avec une idée plus ou moins concise de ce que le groupe a à vous offrir. Ou à vous mollarder, c’est selon. Imprévisibles et jusqu’au-boutistes, tRuckks ont déjà posé amplis et pédales aux Inouïs du Printemps de Bourges, aux Eurockéennes de Belfort ou encore à l’Impetus Festival, partageant la scène avec l’une de leurs plus grosses influences : Metz. Avec leur nouvel EP, Autophage, ils n’ont plus qu’un objectif : tout écraser. Et c’est vraiment pas la peine de trouver refuge sur la bande d’arrêt d’urgence, vous n’y échapperez pas.