GaBLé est de retour, et le joyeux bordel qui accompagne le groupe ne laissera personne indifférent. Le disque n’est même lancé qu’on hallucine déjà à la vue de cette pochette, une peinture d’Angela Dalinger aussi improbable que le tandem nuque longue & moustache qu’arbore cet éphèbe italobiérowhiskopeau d’oursophile, sexy en diable tout autant que dérangeant. Un premier contact frontal, en rupture totale avec son environnement, presque fascinant. Un parfait résumé de ce nouvel opus totalement analopop, absolument déglingué, à l’énergie live en phase avec les performances scéniques du trio.

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Forcément féline, Maud Elisa-Mandeau aka Le Prince Miiaou sidère tous ceux qui la croisent sur scène. Avec un goût prononcé pour des structures à la limite de la rupture, elle explore chaque chanson comme un territoire qui menace de se dérober sous nos pas. Artiste terriblement engageante, cette Française constitue l’une des réponses les plus prometteuses à PJ Harvey ou Radiohead.