Guillaume Perret
Jazz / france / 22:15
Est-il encore nécessaire de présenter Guillaume Perret sur Annecy ou aux amateurs de jazz en fusion ?
A Noël 2009, débarqué deux ans plus tôt à Paris, le saxophoniste retourne en deux temps trois mouvements le ban et l’arrière-ban du jazz réunis par TSF à L’Olympia. Dans le temple parisien, il fait monter d’un cran la pression avec son groupe, The Electric Epic. L’aventure a commencé quelques mois plus tôt et le buzz ne va désormais qu’enfler à mesure que l’attente de son premier disque se prolonge. Il faudra patienter jusqu’en 2012 pour qu’il parvienne enfin aux oreilles de tous, esbaudis par ce son hors norme. À commencer par l’exigeant John Zorn qui le décrit comme une « nucléaire d’émotions » et le publie sur son label, Tzadik.
En une dizaine d’années, Guillaume Perret a joué dans tous les registres, pupitre ou soliste, tendance mainstream ou troisième courant, au théâtre ou en scène, avec des musiciens du monde entier, mais aussi et avant tout au sein du Bocal, collectif pour lequel il participera à trois albums. Tous ceux-là se retrouvent dans un premier opus, qui trace un sillon singulier et ouvre de nouvelles perspectives. Son nouvel album solo, Free, sortira le en septembre 2016 sur le label Kakoum Records. Un titre on ne peut plus caractéristique de ce qu’est Guillaume Perret : libre !