Il était une fois Leon…
L’histoire d’un jeune homme ordinaire qui choisi de laisser vivre le personnage extraordinaire qui l’habite, son jumeau maléfique, un super-anti-hero qui nous invite dans son monde imaginaire et décalé, coloré et fantasmé, rempli de rêveries et de personnages fantastiques.
Un univers entre Tim Burton et Jean-Pierre Jeunet, un personnage à la croisée du Joker, de peter pan, du Chapelier fou et de Caliméro. Leon parle et émerveille l’éternel enfant qui veille en chacun de nous. On pourrait presque voir dans ce personnage d’amoureux transi et malchanceux, le neveu de M, un petit frère de Philippe Katherine, un lointain cousin de Mathias Malzieu, un disciple de Didier Wampas…

Issu de l’école rock indé Leon nous propose une alchimie bien dosée de pop à l’anglaise et de textes en français, et nous offre des compositions typées, riches et touchantes, fédératrices et intimes à la fois.
Sur scène, Leon est accompagné de ses deux acolytes : Lazare et Ventura, et séduit par sa grande sincérité, son humour pince sans rire et une énergie dirigée vers le public.

Pop orchestrale, folk lo-fi, indie-rock, 8-bit électronique : comment définir la musique de Benjamin Fincher sans l’alourdir par de brumeux clichés ? Et de qui est-il le frère ou le cousin éloigné ? James Blake, Metronomy, Patrick Watson ?… Bien sûr, mais pas seulement… Multi-instrumentiste composant et écrivant seul, chez lui, il cisèle de petites merveilles de chansons, notes minutieusement assemblées et travaillées au plus près de l’os. Il n’a d’autre but qu’explorer, nourrir, sublimer cette sensibilité si particulière, donnant l’impression à l’auditeur que c’est lui — Fincher — qui décide chaque jour du temps qu’il fait.