Orval Carlos Sibelius + Spiders Everywhere
Électro pop
Orval Carlos Sibelius
Si la simple évocation de son nom prend des allures de voyage tropical et rêveur, écouter sa musique équivaut à survoler des planètes luxuriantes dans une capsule
en verre. Ce pseudonyme de sorcier latin abrite Axel Monneau, ancien membre
du groupe Centenaire et auteur, avec Super Forma, d’un des plus beaux albums de 2013 : kaléidoscope sonore qui plonge les oreilles dans une fresque de couleurs ondoyantes. Dans la lignée d’artistes comme Syd Barrett ou Robert Wyatt, il exhume des trésors psychédéliques, sertis d’enluminures et d’instruments qui abo- lissent les frontières de la pop (oud, guzheng, clavecin…). Sur scène, l’effet est aussi saisissant : d’inédites constellations musicales se dessinent sous nos yeux.
Spiders Everywhere
Électro pop
Spiders Everywhere est un groupe dont les jeunes membres sont répartis entre Strasbourg, Mulhouse, Lyon et Annecy. Leur amour pour les expérimentations sonores bizarres aussi bien que pour les grands groupes pop comme Coldplay les ont réunis pour faire un grand mélange, qui se définit comme de l’Electro Pop ambiant sur disque, mais est toutefois beaucoup plus énergique sur scène. En quelques mois d’existence, la scène locale Alsacienne est déjà tombée sous le charme, les araignées s’attaquent maintenant à la région Rhône Alpes, et quoi de mieux que le Brise Glace comme parfait angle d’attaque ! Musicalement, la toile de Spiders Everywhere se tisse sur une base électro/rock à laquelle vont se coller des touches plus douces, et parfois quelques touches féminines. Ce sont ces différents moments entremêlés qui forment cette cohésion des plus appréciable : Spiders Everywhere parcourt les sentiers battus et s’écarte petit à petit d’un son plus traditionnel. Leur musique détient un aspect futuriste qui s’écarte de toute cette apparence robotique. Ils nous offrent une forme plus humaine de l’évolution musicale, une vision de la musique plus lisse qui garde ce petit brin de souplesse glissé entre des enchaînements dansants 2.0. Le courant passe indéniablement bien : leurs chansons abouties sont faites pour dévergonder les plus avachis ou surélever les plus terre-à-terre.