Vous avez peut-être déjà croisé Polar lors de la première édition d’Amplitudes en 1996, une chance, 2 albums plus tard (dont le dernier, fameux, « Bipolar ») et une notoriété plus grande, l’Irlando-Genevois transporte avec un bonheur (retrouvé) l’énergie d’un folk-rock nerveux et serein. Pas loin de Neil Young, tout près de Nick Drake.
On se souvient des ruades rock new-wave d’Orchestre Rouge, l’ex-groupe de Theo Hakola, de son aide (bénéfique) apportée au tout premier album de Noir Désir et de sa précieuse revisite du blues américain avec Passion Fodder. Exit tout ça. Reste désormais une voix reconnaissable entre mille, un bonhomme filiforme, un poète et un vrai ami. Theo est américain, il chante (le plus souvent) en français.

Polar

Folk rock

Theo Hakola

Folk rock

Guitariste de Laetitia Sheriff, Olivier Mélano a souhaité inviter Theo Hakola, le plus francais des rockers américains. Artiste protéïforme, chanteur, musicien, homme de théâtre, écrivain vivant en France depuis presque trente ans, le Brise Glace ne pouvait pas rater la sortie événement d’un nouvel album ou d’un nouveau roman de l’homme qui a produit le premier six titres de Noir Désir.
Drunk Women and Sexual Water, sorti le 10 juillet 2007, est le douzième album de Theo Hakola, fruit d’une vie riche en expériences, toujours marquée par l’exigence et la rigueur. Sur la scène du Brise en Décembre 1998, il est l’invité incontournable de ce dixième anniversaire et la preuve vivante que les commerciaux qui prétendent diriger les maisons de disques et les grands médias n’ont pas toujours le dernier mot.