Les vieux bâtards sales de la soul, Wh?ninot et Elber, envoient des beats tout droit sortis de leur ghetto-blaster sur lesquels se posent Black-Alix-scious à la trompette et R Dekoplus et son gros sax. Ces Grandmasters jamment, mixent, scratchent et jouent madlibitum des thèmes classic hip-hop & funky style… a real rapper’s delight !!
Coup de cœur des studios du Brise Glace, SilvR ouvre la soirée avec ses chansons acoustiques, pianistiques et rock.
En résidence au Brise Glace cette semaine, JMPZ nous offre ce soir un aperçu de ce que leur nouveau show contient de basse, de didjeridoo, de séquences électroniques, de sons traditionnels et de testostérone.
La jauge de fioul poussée à bloc, le compteur dans le rouge, Tasmaniac joue avec le feu, carbonisant au passage la scène rock et ses dérivés punk’o’trash. Guitares énervées, violence des mots, gauche, droite et uppercut en pleine face, la fusion se fait entre un « raggastylee » agité du bocal et trois accords rock’n’roll prêts à se fritter à une rythmique dévastatrice. Bourgoin Jallieu dégaine la grosse artillerie, celle qui sait faire sonner le groove entre deux combats de guitares et du texte joyeusement vindicatif. Funk et métal, « Le temps c’est l’envie » impose une richesse artistique incisive où les facéties d’un monde en délire s’entrechoquent avec la bêtise humaine. L’explosion scénique est proche et cette bombe rock’n’roll, brut de décoffrage, s’est déjà frottée aux pointures du genre.