En première partie, Hell’s Kitchen allumera le feu de cette soirée avec son blues descendu de Genève. Loin des solos techniques et des productions léchées, le trio nous présentera un blues bien à eux.
Dès leurs débuts en 1966, The Pretty Things se sont distingués par un son plus électrique que celui de leurs illustres congénères anglais du moment, plus attirés par la pop. Sortes de MC5 britanniques à la réputation sulfureuse, ils sont toujours debout dans leur formation originelle (Phil May, Dick Taylor, Wally Waller…) et bannissent toute nostalgie pour transmettre l’authenticité du canon du rock : trois accords, une mélodie simple, une voix vibrante, des solos courts et secs. La carrière de ce groupe historique est jalonnée de rencontres avec leurs amis Van Morrisson, David Gilmour, Chris Rea et bien d’autres stars du rock. Aujourd’hui, par-dessus tout, il y a cette vérité intacte au contact de la scène, cette mise à nue vitale. Cela s’appelle la rock’n’roll attitude !

The Pretty Things

Rock

Hell's Kitchen

Blues surréaliste

Les Suisses de Hell’s Kitchen jouent un blues moderne, libre et fort. Avec un chanteur à la voix très Tom Waits, ils exploitent toutes les facettes de ce style plus que large et n’hésitent pas à mixer leurs instruments à des objets du quotidien, le tout ponctué de coups de talons, de cris ou autres hululements. Le trio puise à l’origine d’une musique authentique, d’un blues roots, sincère, aux sonorités chaleureuses en y apportant leur touche toute personnelle d’humour plongé dans une bassine.