Le passage de poids (musical) de Popa Chubby au Brise Glace a démontré l’évidente vitalité du blues américain. Même esprit et même prix (modique) sur cette nouvelle tournée « Chesterfield Café » qui met sous les loupiottes le très prometteur et new-yorkais Bill Perry. Tout au long de son premier album « Love Scars », l’ami américain marque son territoire et prouve son indéniable talent. Entourés d’amis fidèles (Jérémy Baum aux claviers, Eric Winter à la basse, Papa John Molé à la batterie), Perry et sa guitare affichent la différence d’un blues privilégiant l’introspection à l’explosion, l’implosion à l’éclat.
Catfish joue le blues comme un poisson-chat dans l’eau (du Mississippi). Un blues sans grosses limites qui navigue de l’agricole au delta avec une vraie belle liberté. On ira donc faire un tour à la crossroad, histoire de voir si l’âme de Robert Johnson plane toujours.

Bill Perry

Blues

Catfish

Blues