C’est en 2013, que Séraphin, constituant sa vie de notes et de mots, fut touché par la rencontre inattendue de l’inspiration.
Du sommet de ses montagnes, guidé par les hanches de bois et les pleurs des cordes d’argent de son instrument, il recueillit ses ballades et rencontra à la jonction de sa route, les quatre chandelles qui illumineront son chemin.
En échange de leurs âmes, plongé dans le spleen du blues, Séraphin trouva la route vers l’élévation pour finalement déployer ses ailes.
Une fois la nuit tombée, l’expression musicale de ce pacte mutuel vit les chaînes se briser et éveilla l’étrange fusion d’un souvenir ancien et d’un présent qui n’attend que d’être éclairé…

A la croisée des chemins entre bande originale de film (Sergio Léon ou Tim Burton ne sont jamais bien loin), blues poussiéreux de Mexico et rock’n’roll vintage, Holy Bones distille illégalement une musique aérienne et rocailleuse, traversant guitares au poing les saloons et les grandes plaines de notre imaginaire. En quête de groove, de « be bop a lula » et de romantisme déchu, fils bâtard de la mélodie et du rythme, le groupe ne demande qu’à rentrer en transe en braquant son public comme on braque une banque.
Sur scène, une voix polyglotte partage le crachoir avec de tonitruantes guitares électriques au goût western, une contrebasse basse rock’n’roll aux accents cubains règle ses comptes avec une batterie de contrebande rythmant tout ce petit monde de ses fûts, pelle de fossoyeur, grelots et autres supercheries diaboliques.
Leur 2er EP « Night Can Be Old » et un clip débarquent en janvier 2015, en même temps que le groupe au Brise Glace.